L’Association belge de Psychodrame vous invite à sa journée d’étude qui se tiendra à l’hôpital psychiatrique du Beau-Vallon de Namur
Le dispositif du psychodrame laisse entendre la voix de chacun et au fil de la parole, ouvre sur un jeu, une représentation, une scène… D’une scène à l’autre, d’un jeu à l’autre, en suivant les associations des participants, le psychodrame ouvre vers des scènes qui croisent la réalité du sujet autant qu’il ouvre et découvre les enjeux d’une autre scène, celle de l’inconscient.
Le psychodrame peut s’inscrire aussi comme ouverture (prélude) d’un parcours psychothérapeutique, d’un questionnement de pratique professionnelle ou comme relance ou rebond de ceux-ci.
C’est par cette thématique de l’ouverture que nous tenterons d’aborder ce que peut apporter le psychodrame pour chacun en tant que sujet, dans le décours de son histoire ainsi qu’en tant que professionnel, dans le décours de sa pratique.
Ouverture vers de l’insolite « qui étonne par son caractère inaccoutumé »1, ouverture comme départ ou étape d’un itinéraire thérapeutique ou d’une pratique professionnelle, ouverture vers une marge nécessaire au jeu…
Nous vous invitons à déc-ouvrir d’autres scènes, à emprunter des itinéraires insolites…
Lucien Hounkpatin et ses collaboratrices dans leur travail clinique d’ethnopsychiatrie au Centre Georges Devereux à Paris, ont élaboré dès les premières rencontres de leur espace consultatif, un dispositif de quelques séances psychodramatiques limitées dans le temps. Nous découvrirons leur pensée à l’instar de pratiques de thérapeute traditionnel qui déclenche «… du divers, du multiple, de l’hétéroclite, pour dégager de nouvelles voies de sens »2.
Serge Puthomme de Besançon prendra le relais en parlant de l’ouverture opérée par le psychodrame à la lumière de son expérience dans l’analyse des pratiques professionnelles avec – et sans – le recours d’un autre dispositif psychodramatique, celui du dispositif du psychodrame freudien de La Sept.
Une table ronde ouvrira l’après-midi dans l’idée d’échanger avec les praticiens et les participants à partir du thème de l’ouverture autour des remarques, questions, interrogations soulevées par les exposés de la matinée.
Deux ateliers permettant d’expérimenter l’un ou l’autre de ces dispositifs seront ensuite proposés aux participants.
La journée se clôturera par la réunion des groupes et un bref échange.
« On va beaucoup plus loin quand on ne sait pas où on va »3.
Informations pratiques
Association belge de psychodrame
Samedi 14 octobre 2017
Psychodrame : D’une scène à l’autre, itinéraires insolites…
09h00:
Accueil
9h30:
Accueil insolite
10h00:
Introduction, Luc Godart, président de l’ABP.
10h15-11h
Lucien Hounkpatin, Centre Georges Devereux, Paris : « Entre tensions et ouverture ; le jeu psychodramatique comme terre de passage »
11h-11h30
Serge Puthomme, membre de La Sept, Besançon : « Le psychodrame en analyse des pratiques professionnelles : quelle ouverture ? »
11h30-12h
Questions-réponses
12h
Repas
13h30
Table ronde animée par Luc Godart et Vincent Magos
14h30
Deux ateliers de sensibilisation animés d’une part par Lucien Hounkpatin et collaboratrices et d’autre part par Serge Puthomme et Myriam Machuro
16h
Réunion des participants et clôture de la journée
Prix:
Avant le 10 octobre 2017: Le paiement fait office d’inscription. A verser au compte ABP 00168026 4514 Membre ABP : 30 euros / Non membre : 40 euros / Etudiant, chômeur, réfugié : 15 euros
Sur place : 50 euros.
Adresse: La journée aura lieu à la salle Léon Cassiers de l’hôpital psychiatrique du Beau-Vallon près de Namur, rue de Bricgniot 205, 5002 Saint-Servais.
Attention : veuillez suivre la déviation indiquée car des travaux empêchent l’accès direct.
Informations : Psychodrame.be – martinestassin@yahoo.fr ou 0474 / 966 173
La continuité d’un groupe de supervision avec l’outil psychodrame. Un nouveau groupe redémarre au mois d’octobre 2016:
Il s’agit de se questionnemer et d’élaborer en groupe autour des pratiques d’animation et de supervision de groupe, d’entretiens psychothérapeutiques individuels, de couple ou de famille. Ce groupe redémarre en janvier et il reste des places. Lieu: CFIP, 153 Avenue Louis Gribaumont, 1200 Bruxelles.
Le groupe de psychodrame didactique aura lieu à Liège et démarre le we du 7/8 octobre 2016.
Les inscriptions sont ouvertes.
Enfin, vous trouverez la liste complète des groupes de psychodrame en Belgique ici:
Si vous souhaitez voir paraître sur le site ou dans la News Lettre des informations relatives au psychodrame, c’est très facile: tout vous est expliqué sur le site dans la rubrique: créer un contenu.
S’engager dans un parcours psychodramatique n’est pas d’office le fait d’une demande d’un sujet qui se met au travail mais peut résulter d’une indication par un tiers ou encore de la rencontre avec un dispositif psychodramatique dans l’institution où elle est inscrite : en hôpital psychiatrique, en centre de jour, en milieu carcéral même, en institution pour adolescents, etc. Comment le psychodrame s’institue-t-il ou est-il institué dans un établissement de soins, de formation, ou autre ? Quels écueils rencontre-t-il, avec quelles visées œuvre-t-il ? Si le psychodrame vise justement, par la représentation, à « mettre du jeu »dans des certitudes (voire des institutions ?), comment peut-il prendre sa place dans un lieu prêt ou non à l’accueillir ? Et peut-on encore appeler « place » la démarche de mettre du jeu dans l’établissement, de préserver la dynamique de l’instituant plutôt que la statique de l’institué ?
Et le psychodrame en tant que tel ?
Si, dans nos contrées, il existe bien des écoles de formations au psychodrame, il semble que le psychodrame, en soi, ne « fasse pas institution », comme on pourrait peut être le dire de la psychanalyse, par exemple. S’agit-il là d’un symptôme, d’une impasse ou, au contraire, d’une manière de sauvegarder une démarche active d’instituer ? Dans d’autres pays ou continents, le psychodrame tient une place plus institutionnalisée, comment comprendre ces différences ?
Enfin, si s’associer, c’est pour « y » mettre du mouvement plutôt qu’instituer, gageons que la rencontre des multiplicités soit le filet de sécurité pour que l’association, voire le psychodrame, ne devienne pas institution instituée mais garde son mouvement instituant…
Elaborons ensemble ces réflexions lors de cette quatrième journée d’octobre.
Programme de la journée
8h30-9h Accueil
9h précises : Luc Godart : « Qu’est ce que l’institution ? »
9h15-9h45 : Chantal Nève : « Jeu psychodramatique : psychodrame et institutions »
10h-12h Matinée : animée par Nadine Vander Elst
Jean-Pierre Pinel : « En quoi la pratique du psychodrame de groupe permet-elle de ressaisir la dynamique des mouvements psychiques et des processus institutionnels surgissant dans les établissements ou services confrontés au pathologies graves de la subjectivation »
Bernard Deheneffe : « Une pratique de psychodrame en psychiatrie adulte à hôpital psychiatrique du Beau Vallon-Namur »
Michel Jean : « Psychodrame et groupe d’adolescents de 16 à 25 ans en institution »
Nicole Calevoi : « La pertinence du dispositif psychodrame en hôpital de jour»
16h45-17h conclusions et perspectives : Luc Godart
Informations pratiques
Institut Provincial de Formation Sociale, Namur Campus provincial Rue Henri Blès, 188-190, 5000 Namur
Inscription obligatoire avant le 1er octobre 2010 par mail au secrétariat de l’ABP : dahinaf_AT_base.be ou au 0494/17 75 04
30 euros, 25 euros membres ABP, 15 euros étudiants/chômeurs. Repas complet compris. (majoration de 5 euros après le 1er octobre) Inscription effective après payement au N° compte ABP : 979-5961033-97
Accès Situé à 15′ du centre de Namur, l’Institut provincial de formation sociale est aisément accessible par les transports en commun : – en bus : au départ de la gare, prendre le bus n° 27 – arrêt « Val Saint Georges »
Itinéraire en voiture A partir de la E411, prendre la sortie n° 13 – Champion Suivre Namur – Gare Passer devant la gare et suivre la direction de Charleroi puis Palais des Expositions L’école est, sur la droite, à 800m après le Palais des Expositions (rue S. Vrithoff).
Hôtel BEDFORD et CONGRESS 135-137 Rue du Midi BRUXELLES
Responsables : Myriam Machurot, Alain Dekeuleneer
L’homme moderne refuse toute contrainte, il se veut libre, autonome. La rançon en est sa solitude. L’autre n’étant plus un tiers, il représente davantage un intrus. La consommation d’objets, l’addiction généralisée comme recouvrement de tout conflit possible et le lien communautaire s’offrent, dans le social,comme réponse à cette solitude. Face à ces constats, quel peut être l’apport du psychodrame ? La SEPT propose un travail en groupe offrant un espace d’identification à l’autre, propre à faire émerger le lien du sujet à la communauté humaine par son inscription dans le langage. Expérience du lien mais aussi de séparation d’avec l’autre et de division subjective. Mais comment entrer dans un groupe dès lors qu’autrui est vécu comme intrus? Et comment s’en séparer? Le groupe lui-même ne risque-t-il pas de devenir un objet-leurre qu’on ne peut plus quitter ? Notre dispositif permet-il de travailler avec des sujets liés socialement par un trait (toxicomanes, victimes d’agression, hyperactifs etc.) que nous rencontrons dans notre clinique ? Nous tenterons de préciser les ressources de ce travail en groupe pour notre sujet moderne.
MATIN
Modérateur : Alain Dekeuleneer
9 h 30 : Ouverture de la journée par Alain Dekeuleneer
9 h 45 Patrick de Neuter : Symbolisations et autres processus de changement dans le groupe de psychodrame
Henri Fromm : Le psychodrame à la SEPT.
Marie-Noelle Gaudé : Un groupe de psychodrame avec des adolescents.
APRÈS-MIDI
Modérateurs : Myriam Machurot et Ludger Hebborn
14 heures : Jean-Pierre Lebrun : Incidences cliniques de la mutation du lien social sur le triangle Oedipien Serge Lesourd : Intervention sous réserve.
Table ronde : clinique psychodramatique et modernité Marie-Philippe Deloche – Françoise Campion-Nain, Disciole Marci, Elisabeth Mercier – Anna Stecca
PARTICIPATION AUX FRAIS : 30 EUROS. ETUDIANTS 15 EUROS